Pas encore !
Les espoirs se dissipent, les peuples se révoltent, les rues bouillonnent et les dictateurs tombent. Les masses du monde sont en rébellion.
Désappointés, ces manifestants réclament une meilleure condition de vie, une meilleure gestion de leur pays et surtout une meilleure utilisation de leur argent !
Pour la plupart des gens, leur pays est une portion de terre, avec ses ressources humaines et richesses naturelles, séparée des autres pays par une frontière. Cette terre les appartient en tant que citoyens et réciproquement, ils sont ses enfants. Tandis que ceux qui n'appartiennent pas à cette contrée, sont des étrangers.
En tant qu'étranger, tu ne peux pas voter et ta vie est contrôlée par une série d'autorisations. Tu as besoin d'autorisation (permis) de travail. Si tu souhaites obtenir la nationalité, tu dois avoir l'autorisation pour cela aussi et ainsi de suite.
Le devoir de l'Etat, d'autre part, est d’assurer la protection de tes biens : vie, propriété et famille. Il doit développer le pays, aménager les routes, les marchés, les hôpitaux...etc. Ensuite, il est également censé fournir la justice dans les tribunaux si tu es victime ou auteur de mal. Si tu es chanceux, autrement dit, si ton pays est généreux, tu auras le soin médical et l'éducation gratis. Mais ce n'est pas là où ce processus débute.
Il débute par toi d'abord en donnant de l'argent à l'État, à travers les impôts, pour qu'il fasse des choses pour toi. Sous d'autres cieux, si tu es handicapé ou pauvre et tu n'as pas d’argent, l'Etat s'occupe de toi en utilisant l'argent de taxes des autres citoyens. En d'autres termes, il n'y a rien de gratuit. Tout ce que les gens obtiennent de l'Etat, ils l'ont d'abord payé.
Maintenant, comme les choses changent et les mentalités évoluent, les citoyens exigent une meilleure valeur pour leur argent.
Ils accordent désormais plus d’intérêt aux termes comme - équité ou inégalité, opportunité et avenir. Cela est largement dû au fait que des nouvelles idées et, quelques anciennes idées qui n'avaient pas d'importance dans le passé, ont cerné les nerfs des populations désespérées pour booster leurs esprits vers la rue.
Ainsi, de Tunis à Sanaa, du Caire à Damas en passant par Cap Town sans oublier Dakar, leur point commun est - L'équité : Que ce n'est pas juste pour un président et sa famille de s’éterniser au pouvoir. Qu’il n'est pas équitable pour les pauvres de payer les mêmes impôts -voire plus - que les riches. Qu'il n'est pas équitable pour quelques-uns de posséder la plupart des richesses d'un pays et, pour le reste de vivre sur le bord. C'est-à-dire : L'inégalité est le mal, tout le mal. Il est inconcevable, disent ces manifestants, que les gouvernements laissent aux générations futures le fardeau des dettes énormes qu'ils entassent pour financer la consommation et les excès d'aujourd'hui.
Les jeunes en Tunisie, en Egypte ou ailleurs se révoltent parce qu’écartés des opportunités d'aujourd'hui, ils ne voient pas un avenir brillant pour eux-mêmes. Et tant que la donne ne changera pas, autrement dit, tant que le gâteau national (ou la richesse du pays) n'est «pas encore» bien reparti, la rue demeure leur endroit préféré pour revendiquer ce qu’il faut quand il le faut.
Ils accordent désormais plus d’intérêt aux termes comme - équité ou inégalité, opportunité et avenir. Cela est largement dû au fait que des nouvelles idées et, quelques anciennes idées qui n'avaient pas d'importance dans le passé, ont cerné les nerfs des populations désespérées pour booster leurs esprits vers la rue.
Ainsi, de Tunis à Sanaa, du Caire à Damas en passant par Cap Town sans oublier Dakar, leur point commun est - L'équité : Que ce n'est pas juste pour un président et sa famille de s’éterniser au pouvoir. Qu’il n'est pas équitable pour les pauvres de payer les mêmes impôts -voire plus - que les riches. Qu'il n'est pas équitable pour quelques-uns de posséder la plupart des richesses d'un pays et, pour le reste de vivre sur le bord. C'est-à-dire : L'inégalité est le mal, tout le mal. Il est inconcevable, disent ces manifestants, que les gouvernements laissent aux générations futures le fardeau des dettes énormes qu'ils entassent pour financer la consommation et les excès d'aujourd'hui.
Les jeunes en Tunisie, en Egypte ou ailleurs se révoltent parce qu’écartés des opportunités d'aujourd'hui, ils ne voient pas un avenir brillant pour eux-mêmes. Et tant que la donne ne changera pas, autrement dit, tant que le gâteau national (ou la richesse du pays) n'est «pas encore» bien reparti, la rue demeure leur endroit préféré pour revendiquer ce qu’il faut quand il le faut.
La vie, en quelque sorte, est une série de «pas encore». C'est-à-dire le trouble, l'anxiété, l'ambition, la peur, la liberté et la révolution, la colère, la cupidité et l'opportunisme. Nous courrons tous derrière une autre photo … pour compléter ce qui n'a pas été complété. À nos yeux, à chaque idée, chaque œuvre, chaque créature et chaque truc conçus, il manquerait peu de choses et parfois beaucoup de choses.
Et tant que tel est le cas, sous le soleil ou la pluie, un certain «pas encore» verra le jour sur les traces d’un autre, obstinément.
Moysekou
KUWAIT CITY – Wed. 30 November 2011 -KWT
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