Plus d’un an. C’est le long laps de temps entre le dernier but inscrit par la sélection nationale rwandaise (Amavubi) et son dernier match, mardi dernier, face au Togo, en Championnat d’Afrique des nations (CHAN). Une si longue attente.
Absolument, puisque les Amavubi n’ont pu
remporter qu’une seule de leurs huit (8) dernières rencontres. Avant leur
victoire 3-2 face au Togo, mardi dernier, les Amavubi avaient disputé sept (7)
matchs sans marquer de buts, soit plus de 630 minutes toutes compétitions
confondues.
Une stérilité stressante
Évoluant souvent dans un système 4-3-3, les Amavubi
parviennent pourtant à monopoliser le cuir-rond ou à s’installer presque
intégralement dans le camp adverse. Seul bémol : ils manquent cruellement
d’inspiration, hormis quelques coups de pied arrêtés où ils sont dangereux sur
les coups de tête en atteste le gabarit impressionnant du capitaine très habile
dans cet exercice.
Et, les mêmes soucis persistent avec,
presque, les mêmes joueurs qui tournent en rond, bredouilles. Car, il leur
manque un truc important : la précision dans le dernier geste, le
sang-froid ou la finition.
Le paradoxe défensif !
Les compatriotes de Paul Kagamé s’emmêlent
les pinceaux en protégeant aussi les filets adverses. Ils alternent des
interminables passes longues et courtes sans jamais perturber la défense
adverse.
D’où leur parcours atypique de plus d’un an sans scorer. Une disette qui aura duré 465 jours, précise notre consœur ougandaise, Usher Komugisha. Avant leur victoire 3-2 face au Togo, mardi dernier, les Amavubi avaient disputé sept (7) matchs sans marquer de buts, soit plus de 630 minutes toutes compétitions confondues.
Par coïncidence, Sugira
Ernest qui a marqué le goal victorieux contre le Togo,
mardi soir, était le dernier buteur contre l’Éthiopie, il y a plus d’un an,
permettant à son pays de se qualifier à ce CHAN 2021.
Optimisme béat
Face au Syli local de Guinée, ils
tenteront de rééditer cet exploit qui les a propulsés en quarts de finale.
L’entraîneur Vincent Mashami est «
conscient du défi » à relever et est optimiste quant aux
chances de son équipe. « La victoire de mardi nous a donné
confiance; nous entrerons dans le match (contre la Guinée) avec pour mission de gagner »,
a indiqué Mashami au micro de New Times kigalois.
Lappé, coach du Syli local, est bien averti.